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Un peu d'histoire...

Du latin petracum (vadum), " gué empierré " qui a donné " Poiré " et du nom du village voisin, Velluire. 
Du berceau de la commune situé à 2 km du bourg actuel, n'en subsiste que la Chapelle ; Notre Dame de Coussais du XIIème siècle, en ruine.

Le bourg actuel, au Vème siècle n'est qu'un village de pêcheurs défendu par une forteresse érigée au débouché de la rivière la Vendée. 
Le seigneur s'enrichissait alors au moyen de péages établis à son profit sur la navigation de la Vendée. En 1412, le château soutient un siège contre les Bourguignons qui ravagent la contrée.

En 1593, Antoine Barlot en fait démolir une partie pour construire un château Renaissance. 
A la fin du XVIIème, il devient la propriété des De Creil. 
A la Révolution, le domaine est vendu et morcelé. Le château est alors le plus souvent inhabité. 
De 1888 à 1928, le château est transformé en laiterie-fromagerie, Auguste Lepetit en est le propriétaire, et la marque célèbre prospère ensuite en Normandie. 
Le château se retrouve en ruine en 1976, date à laquelle il est racheté par un particulier qui entreprend sa restauration. La façade et deux tours ont retrouvé leur éclat d'origine.

En 1525, Saint-Nicolas du Payré est une petite chapelle, citée comme dépendant de Notre Dame de Coussais, l'église paroissiale. Elle ne comprenait que le chœur, mais en en 1601, lors du passage du grand vicaire de l'évêque de Maillezais, il est écrit qu'à Coussais ne se déroule aucun service, ce qui prouve que St Nicolas fait office d'église paroissiale.

Ce sont les seigneurs Barlot, qui au milieu du XVIIème la font agrandir et restaurer. 

Sous la révolution elle devient " temple de réunions ".En 1806, grâce aux fonds distribués par Napoléon, la commune effectue les réparations pour qu'elle redevienne un lieu de culte. En 1856 et 1899 elle est agrandie.

Dans cette église figure Notre Dame du Bon Secours qui proviendrait de l'ancienne chapelle Notre Dame de Coussais : sur le socle émerge trois têtes d'anges, elle porte une couronne et un manteau fleurdelisé.

Le retable baroque très Louis XIII est un des plus beaux du sud de la Vendée, construit en 1654, il est surmonté de la statue de St Nicolas. Au centre du retable trône le tableau de la nativité attribué à l'école de Poussin, la scène représente la naissance du Christ, la toile a été restaurée en 1996.

Le blason de la famille Barlot se trouve sur une clef de voûte de l'église St Nicolas, restaurée par René Barlot de 1651 à 1654 : les trois croix laissent supposer qu'un seigneur Barlot a participé aux croisades, les armes sont entourées du collier de St Michel créé par Louis XI.

Le logis de la Boissière a perdu ses tours; ses façades et son pignon ont conservé des éléments d'architecture renaissance : fenêtres à meneaux. 
C'est Barnabé Brison, conseillé du roi, avocat général au parlement de Paris qui fait construire cet hôtel noble .Ce logis possède deux cheminées remarquables par leurs belles moulures gothiques et par leurs manteaux qui reposent sur des consoles cannelées sur socle.

De l'auberge des Trois Chandeliers subsiste un blason gravé portant la date " 1618 ", elle était située à proximité du port où se déroulait un important trafic de denrées, de bétails et matériaux depuis le XIIIème siècle.

La fontaine sur la place du marché est un puits sur lequel on a installé une pompe actionnée par une manivelle roue, elle a été restaurée en 1989. Une autre identique se trouve près de l'église.

Parmi les hommes qui ont marqué l'histoire, il faut citer David Pierre Ballard, vicaire à Notre- Dame, puis curé du Poiré en 1762. En 1789, il est élu député du bas Poitou à l'Assemblée constituante où il siège à gauche .Il est l'un des trois curés du Poitou ayant rejoint le tiers état lors du serment du jeu de Paume. 
Un autre Pérotin célèbre : Ernest Guyonnet né le 18 novembre 1872 au Poiré, décédé le 21 janvier 1935 à la Roche sur Yon, sans alliance, ni descendance. Cet enfant du pays a été directeur de l'Orphéon et professeur de musique à la Roche, il jouissait d'une grande notoriété : chansonnier, poète et compositeur de talent, il avait obtenu, pour ses chansons, le prix Léopold Bellan. Son père et son grand père étaient tisserands au Poiré.

L'activité économique du Poiré sur Velluire a toujours été essentiellement agricole. La place du marché connaît jusque dans les années 1960, d'importants négoces d'œufs, de volailles et de fromages proposés par les Huttiers, c'est-à-dire les petits fermiers des marais mouillés.

Ces marais apparaissent dès le 12ème siècle avec les premiers travaux d'assèchement du Marais Poitevin, les seigneurs et abbés concèdent ces surfaces aux habitants des paroisses contre paiements de certains droits. 

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